Processus d'évaluation par les pairs de la revue de géographie de Ouagadougou Lùnga
L’évaluation des manuscrits nécessite le recours à un large réseau d’évaluateurs, spécialistes dans leur domaine et provenant de divers pays. Les évaluateurs sont des spécialistes
réputés, ils se distinguent par leur compétence dans la thématique de l’article soumis et en
matière d’évaluation de manuscrits. La tâche d’évaluation d’un manuscrit ne se limite pas à en
recommander sommairement l’acceptation ou le rejet. Il faut que l’évaluateur rédige un rapport
suffisamment circonstancié pour justifier sa décision et guider l’auteur à qui il sera
éventuellement demandé de réviser son texte.
Les articles publiés dans la revue de géographie de Ouagadougou Lùnga sont sélectionnés selon un processus très strict en dix étapes :
1. À la réception d’un manuscrit, le rédacteur en chef s’assure de sa recevabilité.
2. Si le manuscrit est recevable, le rédacteur en chef sélectionne deux spécialistes pour en
faire l’évaluation.
3. Les experts désignés évaluent le manuscrit et le renvoie au rédacteur en chef,
4. Le rédacteur en chef évalue les rapports des examinateurs.
5. Si un des rapports lui semble non recevable, le rédacteur en chef demande à un troisième
spécialiste de faire l’examen du manuscrit.
6. En se basant sur les commentaires et les recommandations des évaluateurs, le rédacteur
en chef rejette ou retient le manuscrit et décide, s’il est retenu, des conditions de sa
publication : sans révision, après révisions mineures ou après révisions majeures. Le
résultat de l’évaluation est notifié à l’auteur qui se charge de la révision lorsque des
observations sont requises.
7. L’auteur révise son manuscrit et le renvoie à la rédaction
8. Le rédacteur en chef apprécie la prise en compte ou non des révisions. Dans
l’accomplissement de cette tâche, le rédacteur peut demander l’assistance d’un des
évaluateurs qui s’est prononcé sur la première version du manuscrit ou d’un membre du
comité de rédaction. Si le rédacteur juge la révision insuffisante, il refuse le manuscrit ou
exige, s’il s’agit de corrections mineures, une nouvelle révision.
9. S’il y a lieu, l’auteur procède à une seconde révision.
10. Acceptation ou rejet de la nouvelle version du manuscrit.
Ce rigoureux processus d’évaluation assure que les articles publiés se situent au diapason de la
recherche scientifique. Il explique aussi le taux de 30% de rejet des manuscrits que nous
constatons depuis la création de la revue en 2012.