
AMENAGEMENT DES BAS-FONDS AU BURKINA FASO : OPPORTUNITES POUR L’AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE DES FEMMES RURALES
Date de Publication : 2013 | ISSN: 0796-969 | RGO 02 Volume 1 | Page No.:
RESUME: Dans les pays de l’Afrique de l’Ouest, le riz est la 1ère céréale d’importation, avec des coûts estimés en 2008 à 40 milliards FCFA au Burkina Faso. Les investissements dans l’aménagement de bas-fonds pour une riziculture pluviale apparaissent comme un moyen d’augmenter la production. Comment les femmes peuvent-elles bénéficier des investissements en agriculture pour l’accroissement de la production alimentaire ? L’objectif de cette étude est de présenter les opportunités nouvelles qui s’offrent aux femmes pour l’amélioration de la sécurité alimentaire aux niveaux familial, local et national. On s’appuie dans cet article sur l’exemple de l’aménagement du bas-fond de Koutian. L’étude résulte des données MARP de 2004 et de 2006, relatives à l’aménagement du bas-fond. Une enquête qualitative au moyen d’entretien semi-direct est aussi menée en 2008 auprès des responsables de groupements, et d’un échantillon (par sondage aléatoire) de 40 riziculteurs.
Dans le bas-fond de Koutian, trois groupements féminins, grâce à l’exploitation de huit hectares, sont impliqués dans la mise en valeur de l’aménagement. Il apparaît donc que des opportunités existent pour les femmes d’améliorer la productivité agricole. En 2008, les femmes représentaient 82% des 118 exploitants du bas-fond. Les rendements moyens sont de 4 000 kg/ha. Durant la campagne 2007/2008, la production de riz paddy sur les 8 ha était de 32,8 tonnes. Les diverses utilisations participent à l’amélioration des conditions de vie des bénéficiaires. Enfin, des possibilités d’extension d’aménagements existent dans le bas-fond.
Mots clés : sécurité alimentaire, femmes, aménagement, bas-fond, riziculture, Burkina Faso.